Nous logeons dans deux chambres de l'hôpital en face de la chambre des hospitalisés. Tout était prêt lors de notre arrivée. Mais pas de médecin. Une infirmière faisait tous les trois heures des injections intra musculaires à des enfants.
L'équation : fièvre ou diarrhées chez l'enfant = ampicilline +/- gentamycine était à la mode.
La durée moyenne d'hospitalisation était de 10 jours.
Pas d'eau,
Pas d'électricité à l'hôpital.
Pas de restaurant : merci les bocaux de poissons.
Personne à la consultation.
Dans ce village vide, Erkegul va nous trouver deux femmes pour nous préparer de la soupe, et le moral va remonter.
C'est le village des portes peintes. On en a fait le tour dans tous les sens. Impossible d'aller de yourte en yourte pour faire des consultations comme à Ulaan Uul. Les maisons de bois semblent vides, sans fumée à la cheminée.
Et pourtant on va trouver un véritable décor de film avec une école sympathique avec son jardin d'enfant, son petit temple bouddhiste.
Le décor de montagne était beau avec ses points culminants à 3200 mètres.
Une table au soleil nous permit de prendre de beaux coups de soleil. Et la biafine circula.
Devant le manque de consultation , il y a eu jeux de cartes et lecture.
Pluie en fin de journée avant un curieux clin d'oeil du soleil. Nous partagerons une bouteille de Vodka assez infame ......au repas. La seule de tout le voyage.
Ce mystérieux village restera insolite avec sûrement un riche passé et un avenir incertain.
Demain sera un autre jour.
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