samedi 29 septembre 2012

Sous l'eau

Les eaux du lac Khuvsgul sont non seulement potables mais aussi d'une très belle clareté avec une visibilité digne d'un lagon coralien.
   
  Beaucoup de mystères entourent ce monde subaquatique. De nombreuses questions ne seront pas posées, mais l'envie d'affronter ce nouveau monde est très présente. Nous les freinons avec des notions abstraites de sécurité, de règles et ... de tables de plongées. 



 Après  les premières démonstrations , il est indispensable de faire de nouvelles formations théoriques. Un des sauveteurs nous montre une table de plongée venant de Russie recopiée à la main sur un cahier d'écolier. 
Sylvain  montre et explique les tables de la marine nationale avec des exemples concrets. Puis rapidement les choses se compliquent : nous sommes pas au niveau de  la mer mais à 1650 mètres d'altitude, d'autre part la problématique des plongées successives se pose.  





Tout le monde a suivi les cours théoriques, et manifeste sa joie de se retrouver dans le milieu naturel.


 Il y a une épave datant de 1986 posée sur un fond de 9 mètres. Vraiment une change de quitter les fonds désertiques du lac.  Nous prenons le mini bus Uwaz et un zodiac et nous retournons vers le village de Hatgal.



dimanche 23 septembre 2012

En route vers le milieu aquatique

La Mongolie a été le premier satellite de l'URSS, et bien que n'ayant jamais été un pays soviétique, elle a été fortement marquée par l'idéologie et la politique athéiste. Depuis 1992 il a un renouveau du chamanisme en Mongolie au milieu de ce processus de reconstruction culturelle et identitaire post communiste. La région de Khuvsgul est particulièrement impliquée dans se développement où il est demandé  au chamane non seulement de soigner l'individu, mais aussi la culture mongole en générale et par extension la nation elle-même.
L'eau, c'est à dire le monde des lacs et rivières est bien particulier et important. 


Dans le Boudhisme mongol tel que pratiqué au Tibet, les fées habitent les grands lacs et viennent de temps en temps perturber les humains. Lors d'une promenade aux bord du lac en attendant le repas de midi nous avons rencontré un prête boudhiste qui nous salua. Il était avec une famille en train de  faire des prières et d'offrir des écharpes boudhistes (des Khadags хадаг) de couleurs aux eaux du lac pour attirer les bonnes grâces des esprits.


Nous allons entrer dans un monde étrange avec plein de mystères. Une amie mongole présente, me demanda si cette famille ne ferai pas mieux de garder son argent pour le donner à l'hôpital pour soigner son parent malade ?  Je n'ai pas vraiment voulu répondre ....


Comment aborder le monde aquatique dans une telle ambiance ? 

Dans notre monde moderne, il faut de la technique pour explorer cette nouvelle dimension aquatique.



Le sauvetage aquatique avec la bouée tube permis de tester les capacités aquatiques de nos amis. Nous avons toujours les mêmes volontaires. Ils n'avaient pas peur de  l'eau et ils fonçaient. L'eau du lac n'était pas aussi froide que ce que l'on croyait : environ 10 C° . La natation ne leur posait pas de problème à moyen terme. Sur longue distance, gérer l'effort était autre chose.



Sylvain allait découvrir leur niveau technique en plongée. Cette activité avait un coté mystérieux et grisant pour eux, mais obéissait comme partout à des lois physiques et biochimiques.


La plongée en cordée pour ne perdre le corps et permettre une sortie de l'eau en catastrophe ne faisait pas partie de l'enseignement chez nous. Donc avant la grande immersion, quelques cours pour expliquer quelques lois.



La pression ici aussi est une histoire de bar (105 Pascal, voir 1 Ata) , mais à 1650 métres d'altitude. P.V malgré les fées du lacs est toujours constante en fonction de la profondeur. Cela étant dit, Sylvain aborda les accidents mécaniques de la plongée. La partie la plus facile. 


Pour les autres accidents, les récits de quelques plongées un peu profonde, nous ont donnés quelques types d'accident pas si immérité que cela. Nous avons la chance d'avoir eu dans notre pays la possibilité de découvrir  la technique et ses problèmes pendant de nombreuses années. La connaissance n'est venu que progressivement grâce à de multiples études aux temps héroïques : merci Cousteau, la COMEX et autres. 

Camion d'hydrocarbure tombé à - 56 m lac Khuvsgul le 21.02.2011 (Maison du Parc National)  
Les accidents de compression ont pu être abordé aprés avoir répondu à des questions sur "la fatigue post plongée" +/_ sensation d'ivresse. Les MDD cutanée aprés avoir  entendu parler de démangeaisons avec pétéchies post plongées. Heureusement la liste s'est arrêté là. Nous leur avons expliqué que des choses beaucoup plus grave pouvaient arrivée et que leur traitement demandait des soins très complexes impossible dans leur pays. 
Donc la plongée est une activité particulièrement dangereuse, et cela même si l'on est trés courageux.

"Un grand plongeur est un plongeur encore vivant."

Des cours sur la plongée sur un billard reste une grande opportunité 

Le message est passé.
Mais jusqu'à présent, ils avaient eu beaucoup de chance.
Prochain chapitre les paliers de décompression. 

samedi 22 septembre 2012

Les Soins Primaires: premiéres surprises

Après plusieurs séjours de soins et formation en médecine humanitaire dans les quatres coins de Mongolie, je pensais être à peu prés dans la sacro sainte définition (OMS 1978 déclaration d'Alma Ata) :
" Les soins de santé primaires sont des soins de santé essentiels fondés sur des méthodes et une technologie pratique, scientifiquement viables et socialement acceptables, rendus universellement accessibles aux individus et aux familles dans la communauté par leur pleine participation et à un coût que la communauté et le pays puissent assumer à chaque stade de leur développement dans un esprit d'autoresponsabilité et d'auto détermination."

Et bien non, les questions que l'on me posa venaient toute d'événements survenus ces dernières années:
             Maladies infectieuses avec que faire en cas de grippe ??
             Problématique des catastrophes humaines lors des séismes ?
             Conduite à tenir lors d'une avalanche ?
             Etc ......

Les nuits nous portant conseil me permirent de réunir mes idées et documents informatiques pour répondre de façon scientifiquement correcte à tout cela. N'ayant pas de branchement internet, il fallut réactiver la mémoire.

Pour quoi la grippe ?
La réponse est simple. Au point 50/100 c'est à 50 ° Nord et 100° Est fut découvert les premiers oiseaux mort de la grippe aviaire H5N1.

Erhel nuur

Le chef de Section de Murun, nous raconta l'histoire. Des nomades trouvant des grandes quantités d'oiseaux morts sur les bords du petit lac qui se trouve au fond de la photo finirent par prévenir la Sécurité Civile. Une équipe de sauveteurs est venue les aider à faire des empilages de cadavres d'oies, de cygnes et de canards qui venaient de commencer leur migration depuis la Sibérie au début de l'automne. Ce lac peu profond était une halte sur leur parcours vers l'Inde ou la Thaïlande.
Aucune précaution pour les intervenants ne fut prise sur le moment.
Pourquoi ces oiseaux étaient morts ?  Des cadavres d'oiseaux furent envoyés au Japon pour analyse. Et les résultats mirent plusieurs mois à revenir.
Pendant ce temps les équipes de la Sécurité Civile furent mises en quarantaine dans la plus grande incertitude. L'émotion fut encore plus grande à l'arrivée du diagnostic de grippe aviaire de type H5N1.  Et la conduite à tenir encore plus difficile à préciser. Aujourd'hui encore lorsqu'ils nous ont raconté cet étrange épisode une certaine anxiété existait encore.
De notre coté en France on enfermait les poules et les canards à l'abri. Et nous faisions des plans, et des campagnes de vaccination.
La discussion sur d'autres pathologies infectieuses fut passionnante, car très variée. La notion de risque de santé était latent et voir que ces sujets intéressaient autant des sauveteurs nous montra l'importance de  ces problèmes que nous avons un peu tendance à éloigner et mépriser. Nous oublions un peu vite que Mr Pasteur venait de Dôle dans le Jura.

La peste (Yersinia pestis), maladie qui existe en Asie Centrale dont le vecteur se cache sur la marmotte ou le chameau est une future maladie émergeante. 
Les maladies des tiques avec l'encéphalite que l'on découvre à peine en Europe aujourd'hui. 
La tuberculose, la brucelose, la maladie du charbon, etc .... 

Pour nos amis sauveteurs de Mongolie le risque infectieux épidemique fait parti des 12 risques catastrophiques. 


                                                                               






jeudi 20 septembre 2012

Une grande complicité .....


Un accueil à bras ouverts .....

Après plusieurs voyages dans la région Nord, nous avons établi des liens solides avec les autorités. Un  voyage en France en septembre 2011 avait permis de vivre ensemble lors de la découverte de notre département et plus particulièrement dans le Chablais.
Avoir affronté l'hiver mongol en février 2012 et accepté l'invitation à l'Ice Festival avait fini de souder ce désire de rapprochement entre nos deux régions.

La découverte de la Sécurité Civile de Murun eut lieu en avril 2O11, très émotionnelle déjà. Avant de vous parler sérieusement de formation technique, il est nécessaire de vous faire découvrir nos amis de Mongolie.
Nous étions avec trois sections de sauvetage composées de six personnes et leur chef de section. Monsieur le Colonel Davaasuren et son épouse nous ont accompagnés. Pour la logistique, nous avions avec nous deux cuisinières et le responsable du parc naturel.



Nous avons croisé de nombreuses personnes: des membres de la Sécurité Civile de la ville d'Edernet avec leur responsable, l'unité des sauveteurs parachutistes. Nous avons  rencontré et parlé avec d'autres personnes qui était au courant de ce stage de formation en conditions difficiles. Nous avons discuté avec les membres d'une délégation aéroportée venant de Russie et des observateurs originaires de Chine.

Notre groupe de sauveteurs mongols était très soudé et tout le monde participait le plus possible à toutes les activités. Très vite nous étions inclus dans cette unité et très bien acceptés à la fois dans le travail comme dans les loisirs lors de soirées très sympathiques.


La Mongolie veut devenir une nation moderne et rattraper son retard. Une soif de connaissance est constante. La rapidité pour apprendre est surprenante, le tout dans une bonne humeur constante.


La théorie alternée à une pratique simple et concrète sur le terrain a permis de conserver un rythme de travail important. Chacun apportait ses idées et sa bonne volonté pour résoudre les problèmes qui arrivaient. Une ambiance très cordiale s'est installée. Chacun avait un surnom le caractérisant et en langue française : la vache, la souris, la bouilloire, Streck, le chat, le cochon, le cheval , ..., et baguette.
Nous remercierons jamais assez  notre amie interprète Erkegul, qui a eu de très longues journées, qui nous supporta en toutes circonstances avec le sourire et sa gentillesse.



Lors des cas concrets de secourisme ou des exercices sur cordes, tout le monde était volontaire. Et chacun a pratiqué avec enthousiasme.  Rapidement les plus dégourdis prenaient en main leur collègue pour les aider à comprendre et acquérir certaines techniques.


Ce stage était l'occasion de quitter leur caserne et d'avoir quelques jours différents dans un cadre magique, que le lac Khuvsgul a su nous donner.
Apres cet aparté nous allons reprendre la description de ces longues journées de formation dans ces milieux difficiles que sont la montagne et le milieu aquatique avec ce climat hyper continental sibérien qui caractérise cette région Nord de Mongolie.

mardi 18 septembre 2012

Début de navigation sur le lac

Le sauvetage en milieu aquatique se limite aux lacs et rivières de Mongolie. Ces plans d'eau sont peu fréquentés car jusqu'à présent les habitants du pays d'origine nomade éleveur étaient peu tournés vers l'eau. Le lac Khuvsgul est la référence pour la navigation, le début d'un tourisme en bordure de ses rives et  la pêche dans ses rivières. 
Il existe des épisodes d'inondations post crues dans d'autres régions de Mongolie. 



Le trafic de passagers entre le nord et le sud du lac est très réduit. Tout d'abord il n'y a que 4 mois navigables et le nombre de bateaux est très limité pour parcourir les 120 km entre les deux ports du lac. Il y a quelques vedettes rapides qui naviguent entre  les bases de camps touristiques au sud.


Les moyens de la Sécurité Civile de  Mongolie pour aller sur le lac sont deux bateaux pneumatiques qui sont amenés de la capitale régionale avec des moteurs de 5 et 20 chevaux.


L'âge des moteurs nécessite des vérifications et réparations avant de fonctionner. Il faut bricoler ou attendre de nouvelles pièces. Mais rapidement, l'entre-aide des mécaniciens finit par remettre en marche les moteurs.


La navigation va pouvoir commencer depuis notre point de départ, à l'extrémité sud du lac. La vie est calme et chacun a ses habitudes.



jeudi 13 septembre 2012

La perle Bleu de Mongolie

Le Lac Khuvsgul  qui donne son nom à la région nord depuis longtemps a été baptisé "le lac des eaux bleues".  Sa partie nord est limité par les monts Saïn orientaux dont le point culminant est le mont Möngkh Saridag  ( 3491 m) à la frontière avec la Bouriatie russe. 


Cette région est la plus boisée du pays, avec beaucoup de pins, de mélèzes et de bouleaux. Les tribus de  la forêt vivaient surtout de la chasse et de l'élevage. De nombreux esprits  sont présents dans ces lieux. Chamanisme et Boudhisme se mélangent et donnent une grande spiritualité dans tous ces lieux. 







La rive ouest du lac Khuvsgul est longée par une zone montagneuse qui culmine à 3191 m au mont Tsumurlug.

Le lac conserve de multiples secrets. Il est situé à 1650 m d'altitude. C'est la première réserve d'eau douce de Mongolie par sa taille avec 140 km de longueur sur 40 km  de largeur et représente 2 % des réserves mondiales d'eau douce. Sa profondeur atteint 270 mètres. Il gèle de fin décembre à mai avec  1 mètre à 1,50 de glace. 


La découverte de ce milieu aquatique va demander beaucoup d'effort et d'imagination. Un début de développement du tourisme avec quelques 5000 personnes dans l'année, demande une première réflexion  pour développer le sauvetage. 

Début de la formation


Le désir d'apprendre :

Nous commençons la formation par la présentation de notre région, le Lac Léman et une vidéo sur l'histoire des Sociétés de sauvetage depuis leur origine. Tout de suite les questions arrivent.


Le Secours en Montagne : 
Nous continuons, sur leur demande par des techniques de sauvetage en montagne au moyen d'un lot  de matériel amené de France.

Nous voulions une barre rocheuse pour utiliser nos cordes. Pas facile à trouver, mais nous y sommes arrivés. Tout le monde se porte volontaire pour participer aux exercices. Le lot de sauvetage a permis de faire descendre notre interprète, l'épouse du colonel, nos deux cuisinières, et les sauveteurs.




Erkegul notre interprete



L'épouse du colonel Davaasuren 

Prise en charge rapide des opérations par les sauveteurs mongols 


Pour ne pas perdre de temps le repas est cuisiné sur place, au menu : Marmotte !



Le désir d'apprendre est très grand, pour nos sauveteurs mongols. Tout le monde est volontaire et attentif pour participer à un nouvel exercice. Il suffit de montrer une fois un geste, et il est reproduit. La compréhension  est rapide malgré la barrière de  la langue qui n'est pas un obstacle. Merci à Erkegul qui sait toujours trouver les mots justes et précis de la médecine aux techniques de cordes. 
Nous avons repris la formation des noeuds et des amarrages en cours avec dessins et vidéo, cela nous a permis de réaliser que l' assimilation des connaissances était bonne. L'esprit d'initiative pour des situations peu évidentes nous a montré leur grande faculté d'adaptation et de débrouillardise.
Le terrain difficile a permis de montrer l'évolution sur cordes et dans le vide. Pour le reste, tout le monde n'a aucune difficulté pour grimper des pentes raides. Nos cuisinières nous ont fait une belle démonstration en allant chercher du bois mort pour préparer le feu pour faire le repas. 


dimanche 9 septembre 2012

Premier jour au Camp

Le montage du camp est rapide, marabout en guise de cuisine et tradition oblige, une bête à 4 pattes est rapidement cuisinée par les 2 cuisinières du groupe. C'est pas tous les jours qu'on mange du foie de mouton fraîchement grillé comme quatre heures !




Ces 2 cuisinières suivront le groupe tout au long de nos actions de formation.
Après les 35 heures de trajet pour arriver ici, une bonne nuit de sommeil nous permet de récupérer du décalage horaire.




vendredi 7 septembre 2012

Retour à Ulaan Baator et récit de notre séjour


De retour à Ulaan Baator après un voyage dans la région du Lac Khuvsgul. Nous allons reprendre notre publication.



Le jeudi 30 août : 
Après une nuit dans notre hôtel habituel  le 50/100 (ce qui veut dire: 50 ° latitude Nord et 100° longitude Est) nous partons rapidement découvrir la capitale de la région Nord : Murun. Une région grande comme 23 fois la Haute Savoie avec 120 000 habitants dont 40 000 personnes à sa capitale.  Sur sa grande place, nous retrouvons  la grandeur de ce beau pays avec ses grands monuments et places.



Un coup de téléphone pour nous dire que nos amis de la sécurité civile nous attendent à l'hôtel. Ils avaient de l'avance, sur le programme.  Nous retraversons la ville pour trouver notre convoi : un gros 4X4 Toyota (la voiture du Colonel Davaasuren) , une voiture normale, un mini bus russe et un camion UWAZ russe aussi d'un autre âge. Tous les véhicules ont un numéro de 1 à 4, mais l'ordre ne sera pas toujours respecté . L'intention y était. Nous sommes donc un groupe composé du Colonel de Murun, son épouse, 18 sauveteurs, deux cuisiniers et nous trois.
Nous quittons Murun par une nouvelle route goudronnée ( sur quelques km), direction le Nord.  Nous avons 130 km pour rejoindre Hatgal, une ville au sud du Lac Khuvsgul.  La durée du trajet est relativement difficile à prévoir : nous devons faire le tour de plusieurs tas de cailloux disposés au somment des montées. Il faut respecter les Ovoo pour arriver à bon port car nous sommes au pays des Chamanes. Ce qui permet de donner un peu de  vodka à la nature, mais il y en reste toujours assez dans la bouteille.



Nous nous arrêtons au vrai point du 50/100, qui est un lieu de culte aux esprits de la région. Nous montons à pied une pente assez raide jusqu'à une Yourte en tôle construite en 2007 par la population locale. Nos amis du 105, grands sportifs partent à fond, mais s'essoufflent rapidement. Nous sommes dans un champ d'Edelweiss et de gentianes bleues.
Nous avons une très belle vue sur un lac qui fut le premier point où la grippe aviaire fut découverte.



Nous arrivons en début d'après midi au bord du Lac Khuvsgul. La DDE locale se dépêche de poser un ruban de goudron bien noir en plein centre du village. Toutes les rues sont en terre et défoncées , mais une nouvelle artère vient de naître. Après un arrêt pour discuter dans une maison, notre colonel reprend la piste pour passer une colline et nous découvrons notre lieu de  formation. 



Puis notre logement: un ger et  non une ger et surtout pas une Yourte, qui est terme utilisé par les touristes et qui est d'origine turque. C'était la plus grande, la plus belle, avec une super vue. 



Rapidement nous nous organisons : au centre deux lits : à gauche Eric , à droite Sylvain, sur le coté droit Yves et coté gauche Erkegul, notre traductrice.



Apres le logement nous sortons la logistique qui va nous permettre de tenir le coup et de faire découvrir notre beau pays à nos amis mongols.